Un Mondial pas comme les autres: Ils ont aimé ou détesté et racontent leur Coupe du monde
Ils ont aimé ou détesté et racontent leur Coupe du monde
Avant même le dénouement, que conserver de ces quatre semaines en ballons? Entre coups de gueule et de cœur, plusieurs constats s’imposent déjà.
Pablo Iglesias, directeur football du FC Sion
«On est arrivé de plain-pied dans l’ère de la globalisation. Toutes les équipes se ressemblent beaucoup. C’est tellement vrai que l’on pourrait souvent échanger les maillots à la mi-temps sans que cela se remarque. Il y a moins de spécificités géographiques, liées à la provenance. Puisque tous les centres de formation sont les mêmes, on a formaté le même football sur tous les continents. Partout, on construit le même joueur. Ce Mondial, indépendamment de savoir qui l’emportera, c’est la victoire du pragmatisme. On spécule davantage sur l’erreur de l’adversaire plutôt qu’on ne va provoquer la faute.