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Genève – Gesticulations de toutes parts avant la venue de Zemmour

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GenèveGesticulations de toutes parts avant la venue de Zemmour

Appel à la manifestation et pétitions circulent en vue de la présence au bout du lac du probable candidat à la présidentielle française, la semaine prochaine.

 AFP PHOTO / BERTRAND GUAY
Eric Zemmour ne s’est pas encore officiellement porté candidat à la présidentielle française.

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L’annonce de la venue d’Eric Zemmour le 24 novembre à Genève n’en finit plus d’échauffer les esprits. Une manifestation pour s’y opposer est annoncée par plus d’une vingtaine d’associations, collectifs ou groupements d’extrême gauche, ainsi que des syndicats. Ils ont signé un appel à manifester mercredi prochain. Ils dénoncent notamment les «idées racistes, antisémites, islamophobes, nationalistes, sexistes et masculinistes» du probable candidat à l’élection présidentielle française.

Les partis de gauche soutiennent le mouvement, comme le relate ce mercredi la «Tribune de Genève». De son côté, le Bureau de la Communauté genevoise d’action syndicale s’y est dit également favorable, son comité devant encore prendre position officiellement, indique le quotidien genevois.

Sur la table du Canton

La tenue de la manifestation doit encore être avalisée par le Canton: «Une demande est sur la table du Département de la sécurité», indique le comité d’accueil «Zemmour n’est pas le bienvenu à Genève» dans un communiqué.

Le conseil administratif de la Ville de Genève a déjà pris position, en indiquant que «sur le principe, sa présence n’est pas la bienvenue», relatait dimanche la RTS. Ainsi, la rencontre prévue entre Eric Zemmour et l’avocat genevois, Me Marc Bonnant, à l’invitation de l’association Convergences, ne se fera pas dans une salle appartenant à la Municipalité. Celle-ci a déjà refusé que l’événement se tienne au restaurant du parc des Eaux-Vives. Une pétition en ligne contre la venue du Français a récolté près de 2200 signatures. Une autre, réclamant le contraire et dénonçant une «censure alibi», a été lancée samedi, avait relaté Watson. Elle a réuni quelque 560 paraphes.

«Risques de troubles à l’ordre public»

(leo)

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