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Genève – Un audit critique une fondation anti-addiction

 

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Le Service d’audit interne du Canton reproche à la fondation Phénix de trop payer sa directrice et de facturer des rendez-vous manqués.

La fondation Phénix, référence dans le domaine du traitement des addictions, a été épinglée par le Service d’audit interne (SAI) du Canton. Il s’est penché sur l’entité privée car celle-ci perçoit une subvention annuelle de 356’000 fr. Ainsi que le révèle la «Tribune de Genève», le rapport formule trois reproches à son adresse. D’une part, Phénix a confié la réalisation de son nouveau centre (sans appel d’offres) à un bureau d’architectes dans lequel travaille le fils de sa présidente. D’autre part, sa directrice perçoit un salaire annuel excédant 300’000 fr., alors qu’aucune subvention ne peut être attribuée à des entités payant mieux que la fonction publique (soit au maximum 253’000 fr.). Enfin, la fondation aurait facturé aux caisses maladie plusieurs rendez-vous en réalité manqués par les patients.

La direction de Phénix a jugé que les auditeurs ont été inutilement pointilleux et tracassiers. Surtout, elle considère que l’audit était excessif dès lors que la subvention cantonale ne couvre que 4% de son budget. Comme le rapporte le quotidien genevois, qui a eu accès au document du SAI, le Département de la cohésion sociale s’est lui aussi étonné de «la disproportion entre la lourdeur du processus d’audit» et «la modestie de l’aide financière versée».

 

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