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Grand Genève – Le centre Open met les députés de mauvaise humeur


– Le centre Open met les députés de mauvaise humeurLe projet sis sur le sol de la commune frontalière de Saint-Genis-Pouilly fait la quasi-unanimité contre lui au parlement cantonal.Publié: 12.11.2021, 15h29Le projet de centre commercial Open est situé à Saint-Genis-Pouilly, dans l’Ain, tout près de la frontière genevoise.DRLe Grand Conseil genevois a fustigé vendredi le projet de centre commercial Open qui doit ouvrir ses portes en 2023 à Saint-Genis-Pouilly (Ain), tout près de la frontière genevoise. Les membres du Législatif ont multiplié les interventions pour fustiger les effets du projet en matière d’environnement, de mobilité ou de tourisme d’achat.Jugeant l’Exécutif insuffisamment offensif sur le sujet, le Grand Conseil a décidé de renvoyer à l’expéditeur le rapport gouvernemental. Une décision prise à la quasi-unanimité (76 oui, 1 non).Comparable à Balexert«La réponse du Conseil d’État est insuffisante, a critiqué Christina Meissner (PDC), auteure de la motion originelle. Nous espérons des réunions transfrontalières qui donnent lieu à des actions.» «Ce centre attirera entre 9000 et 12’000 véhicules par jour en pleine nature, il offrira presque autant de surfaces commerciales que Balexert, mais avec une emprise au sol quatre fois plus grande», s’est insurgée la Verte Marjorie de Chastonay.«Il est possible de mettre de bons avocats sur un tel dossier pour faire cesser le mal développement», a renchéri Rémy Pagani (Ensemble à Gauche). Daniel Sormanni (MCG), lui, s’est surtout inquiété de la concurrence faite aux commerces du canton.Le conseiller d’État Antonio Hodgers a assuré que l’Exécutif avait fait tout son possible. Mais les études d’impact n’ont pas démontré d’effet sur le côté suisse de la frontière, privant du coup le Canton de qualité juridique pour agir. Il a aussi démenti toute bisbille transfrontalière dans cette affaire. «Il s’agit d’une décision d’un maire qui a fait autoriser ce projet par Paris, l’imposant à l’ensemble du Grand Genève, a-t-il martelé. Nous avons tenté le bras de fer. On ne peut pas dire qu’on a laissé faire.»Marc Moulin est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2013. Il s’intéresse notamment à la politique en général et plus spécialement aux enjeux de mobilité. Il a par le passé travaillé au «Temps», à la Radio Suisse Romande (actuelle RTS) et à One FM. Né à Genève, il y a obtenu une licence ès Lettres.Plus d’infosPublié: 12.11.2021, 15h29Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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